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Par le viseur de l'objectif
17 août 2012

Séjour en Sicile - juillet 2012 - l'Etna

Séjour en Sicile - juillet 2012 - l'Etna

Toujours à Siracuse, nous quittons notre appartement de bon matin (enfin pas trop tout de même) afin de monter sur l'Etna.

Je vous avoue que nous n'avions rien préparer, pas de tour guidé pré-réservé. Nous savions seulement que d'après les guides papiers, pour monter sur l'Etna la meilleure route était de prendre par le Sud... Donc direction Catane (soit la 2ème plus grande ville de Sicile à 66 km au Nord - ville dont je ne pourrais vous parler puisque nous n'avons pas eu le temps de la visiter), puis au pied de l'Etna, le village de Nicolosi, d'où apparemment il est possible de partir pour visiter l'Etna.

            
Arrivé à Nicolosi, vous trouverez pas mal de tour opérateurs qui propose des randonnées sur l'Etna qui partent en général sur les coup de 10H00 du matin pour la demi-journée ou la journée (à noter les tarifs tournent autour d'une soixantaine d'Euros par personne), mais si vous n'avez pas réservé quelques jours à l'avance : oubliez !

Bref, nous reprenons la route direction la station de ski de l'Etna et le téléphérique... Nous irons le plus haut que nous pouvons, cela nous apprendra... quoique !

Vue de l'Etna par la belle route sud depuis Nicolosi.

Arrivée au téléphérique, vous aurez largement la place pour vous garer sur l'immense parking (il en coûte 4 euros pour la journée - mais il existe des tarifs demi-journée) - n'oubliez pas de prendre un ticket. Le Parking est truffé de restaurants, magasins, camions vendant des souvenirs ou des produits locaux. C'est une véritable petite station de ski.

En prenant les billets pour le téléphérique, on nous propose pour une dizaine d'euros de plus une visite avec un guide, afin de faire le tour du dernier cratère de 2012 : le tout par personne : 60 euros environ. Compter environ 1h30 pour la visite et le transport en pullman (bus 4×4).
Finalement, il n'était pas forcément utile de réserver un guide d'avance !

Franchement avec des enfants, je vous conseille de prendre l'option téléphérique et visite guidée. L'ascension depuis le téléphérique jusqu'au refuge est de 2 heures pour un bon marcheur, sachant que vous marchez sur un sol volcanique : cela donne l'impression de marcher dans du sable, mais plus agressif.
Bon certes vous n'irez pas jusqu'au sommet, car là il faut un guide obligatoirement, mais vous rajoutez aussi quelques heures de marche et de montée en plus. C'est un choix, et cela vaut sûrement le coup, mais ce ne fût pas le notre.

Si vous n'avez pas de chaussures de marche, à l'arrivée du téléphérique : il y a un local de location de chaussures de marche.
Par contre, il y a toujours du vent au sommet, alors prévoyez une petite laine, voir un pantalon (quoique nous étions en short et que c'était supportable, mais notre guide nous a indiqué que ce jour là il n'y avait pas beaucoup de vent !)

La station de ski de l'Etna et le téléphérique.
Au centre, c'est un télésiège : car en hivers c'est une vraie station de ski.
Nous n'avons vu qu'une 3ème remontée (tire-fesses) non visible sur la photo.

Le téléphérique.

Arrivée en haut du téléphérique, vous êtes pris en charge, et transporté au dernier refuge en pullman (bus 4×4), très confortables et climatisés. C'est de ce dernier refuge avant le sommet que la balade avec un guide vulcanologue démarre.

Les pullmans (bus 4×4) à l'arrivée du dernier refuge au Torre del Filosofo à 2920 m d'altitude.

Sur tout le parcours parfois vous croiserez des tas de neiges recouverts par les cendres,
il nous a été dit qu'une fois recouverte par les cendres, la neige ne fond quasi plus.

Le sommet de l'Etna (3350 m d'altitude), avec sa fumée de soufre.

Parlons un peu de l'Etna, l'Etna est le volcan le plus haut d'Europe et l'un des plus actifs au monde avec près de 80 éruptions au cours du 20ème siécle ! C'est un stratovolcan aux éruptions majoritairement effusives. Malgré tout lors de ces éruptions, notre guide nous expliqué que lorsque le cratère se forme, les jets de lave et les gerbes de roches en fusion peuvent atteindre des centaines de mètres de haut avec des projections...
En 2011, on a compté jusqu'à 18 points d'activité de l'Etna, et cela parce que la lave n'est apparemment pas loin de la surface. Ces éruptions sont "modérées".

Il n'est pas permis d'aller seul jusqu'au sommet, là où s'échappe les fumées de soufre. Pour cela, il faudra réserver un guide pour une randonnée plus élaborée que celle proposée au téléphérique.

Zoom sur le sommet de l'Etna : la couleur blanchâtre / jaunâtre est faite par soufre

La balade consiste à faire le tour du dernier cratère d'avril 2012. Donc voici quelques photos choisies

Etonnament, si vous étes observateurs, malgré l'absence totale de végétation, nous avons croisé quelques insectes et des papillons,
dont ce gendarme.

Vue depuis le haut du cratère de 2012 : dommage que le ciel ne soit pas totalement clair, car la vue est imprenable.
Sur le sommet de droite : 2 personnes qui donnent l'échelle.

Une fois redescendue du Torre del Filosofo, nous avons déjeuné rapidement au snack du téléphérique : rien de fabuleux, mais c'était l'heure pour nos filles ! Les prix sont corrects pour le lieu.

Après déjeuner, et une fois redescendu par le téléphérique, sur la route pour repartir, nous nous sommes arrêtés pour faire le tour d'un autre cratère : le cratère Silvestri (1986 m d'altitude), qui date de l'éruption de 1892. On y a une belle vue sur un autre versant de l'Etna et sur la région.

Le cratère Silvestri, dans lequel on peut facilement descendre.

Vue vers Catane depuis le cratère Silvestri.

Vue sur l'Etna depuis le cratère Silvestri.

Vue sur l'Etna.

Végétation dans le cratère.

Nous reprenons la route et quittons l'Etna pour nous diriger vers la ville de Taormina, en traversant le versant Est de l'Etna. Plus on descend et plus la végétation reprend ses droits.

Les plantes deviennent plus hautes.

Mais le sol reste de lave. Au loin des ruches.

Près de l'Etna.

Nous arrivons en fin d'après midi à Taormina.

Taormina est un "balcon sur la mer" qui abrite une très beau théatre grèc. Elle est devenue au 18ème siécle une ville très touristique, où des célébrités ont fait construire de magnifiques villas, ou sont venues en villégiature comme Edouard VII, les Rothschild, les Krupps...
C'est une ville à flanc de falaise en espalier, la plupart des rues montent ou descendent et souvent en sens unique ! Il est quasi impossible de se garer en centre ville. Si vous avez de la chance comme nous, vous aurez peut-être un place dans le petit parking de la sortie du centre qui est en direction de l'autoroute.

On entre dans le centre historique de Taormina par une porte ancienne... cela présageait d'être pas mal !

Vous l'heure, nous sommes allés directement vers Il Theatro Greco. Ce théatre grèc date du 2ème siécle ap JC. Il n'est pas impressionnant par sa taille (celui de Siracuse est bien plus grand), mais il est impressionnant par le panorama qu'il donne sur la mer et la côté.

Vue d'ensemble du théatre avec vue sur la mer.

La scéne.

Panorama sur le Nord depuis l'arrière du théatre grec.

Comme la plupart des théatre grec en été, il est utilisé pour des spectacles et donc habillé de gradins. Très peu des gradins d'origine sont encore en état.

Les gradins.

Couloir arrière du théatre.

La visite du théatre étant terminée et l'heure du dîner approchant, nous décidons de visiter le reste de la ville, et de trouver un restaurant.

Mais au final, nous avons été relativement déçues. Taormina est une ville hyper touristique, et je dirais même de tourisme haut de gamme. Malheureusement ce n'est pas un aspect très positif de la ville, surtout en haute saison !
Nous avons croisé dans cette ville un très grand nombre de touristes russes, plutôt riches... Je n'ai rien contre les russes, ni les touristes, je suis la 1ère a déplorer l'attitude de certains de mes compatriotes en vacances... mais là, c'était simplement insupportable.

Pourtant la ville regorge de maisons anciennes, mais qui sont malheureusement noyées dans les magasins de luxes et les vitrines de magasins de souvenirs, type ceux de nos Champs Elysées... Et les touristes préfèrent ici, se faire prendre en photo devant le magasin Gucci... plutôt que devant la façade historique de la maison d'à côté !

La rue pietonne en partant de l'Eglise San Pancrazio. On est loin du calme de Siracuse.

Quelques façades anciennes de la rue principale piétonne.

L'église San Pancrazio

Céramique typique de Caltagirone à un balcon.

Partout en Sicile, vous trouverez des fruits en pâte d'amande. Ici, ce n'était pas forcément les meilleurs,
mais j'aime bien cette photo, qui donne l'illusion de vrais fruits, car ici, ce n'est que de la pâte d'amande !


Nous avons rapidement fini notre tour, et sommes repartis avant le dîner.

Certes, les rues étroites sont envahies par les terrasses des restaurants, il y a donc le choix. Mais c'est assez désagréable, car partout on vous aguiche pour aller dans tel ou tel restaurant ! C'est la seule ville où on a vécu cela ! Et pourtant la plupart des restaurants (enfin aux assiettes que nous avons vu sur les tables) ne valent en rien la plupart des plats mangés dans des lieux bien moins touristiques ou dans certains restaurants moins aguicheurs.

Bref, de retour à Siracuse... nous nous sommes précipités dans notre restaurant préféré : le Vite & Vitello.

Bilan de la journée : L'Etna vaut vraiment le coup, mais on s'en doutait un peu.
Par contre si comme nous vous avez horreur du tourisme de masse, Taormina est à éviter en pleine saison.
Mais doit valoir le coup hors saison.

Logement :

2ème nuit au Not'Art Aparthotel : voir le billet précédent.

Restaurant :

Vite & Vitello : C'est le meilleur restaurant où nous avons mangé à Siracuse (bien évidemment, nous n'avons pas fait tous les restaurants), il se trouve Piazza F. Corpaci 1, et tout près du musée des marionnettes (que nous n'avons pas pu visiter pendant notre séjour, car à chaque fois fermé).
Situé dans un quartier calme, il n'est pas plus cher que d'autres restaurants. L'accueil est très sympa, et la décoration très moderne et soignée.
A tester : leur pâte vongoles et cozzes (moules et coques) - ma fille a insisté pour y revenir tellement ces pâtes étaient bonnes), leur risotto au pesto de pistaches, les cannoli à la ricotta...


Lien vers les autres billets :

7 juillet 2012 - Enna et le centre de la Sicile
8 juillet 2012 - d'Enna à Siracuse (en passant par Piazza Armerina)
9 juillet 2012 - Siracuse : Ortigia et la nouvelle ville
10 juillet 2012 - Noto et la côté Sud-est
11 juillet 2012 - l'Etna
12 juillet 2012 - Siracuse grec
13 juillet 2012 - Scicli
14 juillet 2012 - Agrigente et la Scala dei Turchi

15 juillet 2012 - Sélenonte et traversée de la Sicile vers Erice

16 juillet 2012 - La via del Sale de Trapani à Marsala

17 juillet 2012 - Escapade à San Vito et 1ère visite d'Erice

18 juillet 2012 - 2ème visite d'Erice pour finir à Trapani

Licence Creative Commons Tous les textes et photos contenus sur ce blog sont la propriété de Sandrine Chauvin.

 

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Commentaires
4
Agréable ballade dans tes billets je me suis régalée bizzzzzzzzzz
Répondre
P
J'ai oublié, je ne savais pas que la neige sous les cendres ne fond pas...<br /> <br /> Bonne journée, prici
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P
De magnifiques photos de paysages volcaniques, évidemment, j'adore!!! Malgré le côté "touristique", Taormina a l'air quand même bien sympa sur tes photos...
Répondre
C
Que c'est beau ! Ca me donne envie de repartir en vacances, tout ça....
Répondre
C
Je ne connais pas non plus Taormina .... mais l'Etna, si ! Tes photos me rappellent des souvenirs ..... et me permettent de constater que les bus sont toujours les mêmes, presque 20 ans après !
Répondre
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