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Par le viseur de l'objectif
29 août 2015

Kyoto - Arashiyama (嵐山) - Visite du Parc d’Iwatayama et la bambouseraie

Kyoto - Arashiyama (嵐山) - Visite du Parc d’Iwatayama et la bambouseraie

Le même jour que la visite du Pavillon d’Or dont je vous ai parlé lors de mon précédent billet, nous avons poursuivi la journée à Arashiyama (嵐山) soit la « montagne de la tempête ».

C’est un quartier à l’Ouest de Kyoto.

Nous ne venions pas y admirer les cerisiers en fleur, nous n’étions pas encore assez au Nord du Japon… et la saison passée.
En allant à Arashiyama, nous avions 2 objectifs, l’un pour nos filles : le parc d’Iwatayama, et l’autre la « fameuse » bambouseraie d’Arashiyama (嵐山竹林).

Avant de poursuivre les visites du jour, il est l’heure de déjeuner, l’occasion de découvrir le quartier très très animé d’Arashiyama. A tel point qu’il était difficile de circuler même à pied, les trottoirs étaient bondés.

La rue principale d’Arashiyama est un endroit idéal pour déjeuner.
Il est difficile d’y mourir de faim tellement l’offre est important, allant du snack au restaurant. On n’y manque pas non plus de boutiques de souvenirs en tout genre.

On dit qu’à Rome il faut faire comme les romains, et bien au Japon, il faut faire comme les japonais ! Il y a bien sûr des restaurants où l’on peut déjeuner à table, mais l’affluence et la perspective de rester trop longtemps à table, nous a découragés.
Alors nous avons fait comme la plupart des japonais autour de nous, commandé dans une échoppe, trouver une place sur un banc et déjeuner sur nos genoux. Déjeuner sur le pause ne signifie pas toujours de déjeuner dans de la vaisselle jetable… Nous sommes au Japon !

Et toujours les fils électriques très impressionnants

Partout on voit des jeunes femmes en kimono (et quelques fois des hommes). Contrairement à Tokyo, où nous avons vu des japonaises réellement habillées en kimono, ici il s'agit le plus souvent de touristes, qui pour quelques yens louent des kimono pour quelques heures ou la journée.

Le déjeuner terminé, nous nous dirigeons vers le pont Togetsukyō (渡月橋) « pont qui traverse la lune »).

Ce pont a été représenté dans des peintures japonaises de l’époque Edo. Il fût construit pendant la période des Heian et reconstruit en 1930. En traversant ce pont de bois, on passe au-dessus de la rivière Hozu, pour se diriger vers le mont Arashi où se trouve le parc d’Iwatayama (嵐山モンキーパーク いわたやま).

Là on commence à trouver moins de touristes :o)

Mais qu’est-ce que le parc d’Iwatayama ?

Ce parc est peu mentionné dans les guides touristiques, et pourtant c’est un lieu à faire puisqu’il abrite des singes dans leur environnement naturel.

Juste avant l’entrée du parc (entrée payante), se trouve un petit temple.

Pour voir les singes, on suit jusqu’en haut de la montagne (enfin la petite montagne) un sentier balisé, pour lequel mieux vaut avoir de bonnes chaussures.
Tout au long du chemin, vous trouverez des panneaux explicatifs, des questionnaires pour les enfants (en anglais) et des consignes pour respecter les singes.

  

Arrivée en haut, nous rencontrons les 1ers singes.

Il s’agit ici de macaques japonais (Macaca fuscata), singe catarhinien de la famille des cercopithécidés.

C’est ce singe qui a servi pour les singes de la sagesse (« Mizaru (l’aveugle) : Ne rien voir de mal, Kikazaru (le sourd) : Ne rien entendre de mal, Iwazaru (le muet) : Ne rien dire de mal »). 

  

Comme pour les cerfs à Nara et Miyajima, les singes sont ici sacrés et il est interdit de les déranger…
Vous me direz, je ne vous le conseille pas, sans vouloir les déranger ou les embêter, je me suis accroupie afin de prendre quelques photos, jusqu’à ce qu’un singe me fonce dessus pour me convaincre que mieux valait rester debout !

De nombreux panneaux indiquent les attitudes qu’il faut éviter (les regarder dans les yeux ce qui serait pour eux considéré comme une provocation, les nourrir hors de la maison à cet effet…).

Ici, les singes sont en liberté et restent des animaux sauvages.
Ils ne sont pas agressifs en tant que tels et des gardiens veillent, mais mieux vaut s’en méfier et surtout respecter leur espace vital. Malgré tout, il est possible de s’en approcher de très près et ce même avec des enfants sans risque.

Une chose amusante à faire avec des enfants, nourrir les singes.

Pour cela, en haut de la montagne, on trouve une maison à grillage où il est possible pour une centaine de yen d’acheter des morceaux de pommes et des cacahuètes. Ici c’est vous qui serait en cage :o) C’est un moment très sympa. 

    

 

 

Ce qui m’a le plus impressionné chez ces singes, c’est leur délicatesse pour prendre la nourriture, qui laisse tout loisir de voir leurs mains. C’est là qu’on confirme les théories de Darwin, et qu’on voit au combien leurs mains sont proches des notres. 

 

Autre intérêt de l’endroit : c’est le magnifique panorama de Kyoto, dont on aperçoit la tour.

Après avoir quitté la montagne des singes, nous voici de retour dans Arashiyama, direction la bambouseraie. Pour nous y rendre, nous passerons dans le jardin du Tenryū-ji (天龍寺), et son magnifique jardin, donc sa mer de pierre.

Avant le temple Tenryū, nous croisons divers bâtiments et leur jardin.

Le Kuri, quartier de vie du temple.

 

 

Le Tenryū-ji (天龍寺) fût édifié en 1339 par le shogun Ashikaga Takauji, en mémoire de l'Empereur Go-Daigo.

Il se visite en 2 temps : les bâtiments et le jardin (les 2 entrées sont payantes indépendemment).

Plan d'eau du temple Tenryū : Sogenchi Teien

L'Hojo, ou quartier des prêtres.

Il est composé de 2 bâtiments : le Daihojo (Grand Hojo) et le Kohojo (Petit Hojo), tout deux relié au Kuri. Le Daihojo était principalement utilisé pour les cérémonies et les grands événements. Il fût achevé en 1899.

 

Le Daihojo (Grand Hojo)

Plan d'eau du temple Tenryū : Sogenchi Teien

Nous traversons le jardin zen pour atteindre la bambouseraie.

Au bout du jardin, on commence à trouver de grands bambous.

A la sortie du jardin zen, nous arrivons à l'entrée de la bambouseraie.

La bambouseraie d'Arashiyama est l'un des haut lieu du tourisme à Kyoto. Il faut dire que ces bambous font la couverture de certains guide touristique du Japon.Pourtant, j'avoue que nous nous attendions à quelque chose de plus grand, pas en hauteur de bambous, ils sont effectivement immense, mais en terme d'étendue de la bambouseraie. Certes on peut y faire une belle balade, mais cela ne vous prendra pas la journée.

Par contre, la hauteur des bambous est très impresionnante.

  

Notre petit tour de la bambouseraie étant terminé, nous retournons sur la rue principale d'Arashiyama, pour reprendre le bus et retourner en centre ville.

Les touristes sont déjà partis, il est plus facile de circuler sur les trotoirs :o)

En attendant le bus, on profite des derniers échoppes ouvertes (il est 18h00 tout ferme ;o)) pour grignoter.

ici des kintsuba (きんつば) à la patate douce (dont je vous avais donné la recette au yokan : ici)

 

des boulettes aux sésames noirs et une croquette de pomme de terre - viande (dont vous aurez un de ces jours la recette, mes filles m'en réclamant !)

  

Pour plus d'infos, je vous mets ici les liens qui m'ont permis de préparer ma visite au Pavillon d'or de Kyoto :

- le site du temple Tenryu-ji : en anglais
- le site kampai : pour le parc Iwatayama et  pour la bambouseraie
- le site du Parc Iwatayama : en anglais

Pour accompagner ce billet, une recette typique que l'on trouve beaucoup dans les échopes d'Arashiyama. Un nouveau dessert que j'aime beaucoup et très facile à faire :

Mitarashi Dango (みたらし団子)

 

 Contrat Creative Commons Tous les textes et photos contenus sur ce blog sont la propriété de Sandrine Chauvin, alias Sbc sur ce blog ou Macaronette et Cie sur mon blog de cuisine.

 

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Commentaires
G
Je pense que les gens se font trop d'idées sur la bambouseraie à cause du mot "forêt". Quoi qu'il en soit elle reste sublime ^^
Répondre
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